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Le forum Marlow Spring a ouvert le 10 Janvier 2016 à 15 heures (heure française)
Deuxieme article de The stalkers Bloggers posté le 17.01.2016 : ARTICLE NUMERO II
Sujet commun : Surveillons notre ville
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 AZ ▬ Chaque journée que tu perds à attendre, c’est une journée de plus que tu ne passeras pas avec lui.

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Azélia L. Murphy
Azélia L. Murphy
Il est bien de chez nous ♥
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AVATAR : Rachel Bilson
MESSAGES : 181
INSCRIPTION : 28/12/2015
ADRESSE : Downton
EMPLOI : Gérante de sa propre pâtisserie.





MessageSujet: AZ ▬ Chaque journée que tu perds à attendre, c’est une journée de plus que tu ne passeras pas avec lui.    AZ ▬ Chaque journée que tu perds à attendre, c’est une journée de plus que tu ne passeras pas avec lui.  EmptyDim 10 Jan - 0:06

Murphy, Azélia Léolhia  

Nom ≈ Murphy. Il y a peine douze ans, elle s'appellait encore Zimmerman mais le jour de ses dix-huit ans, elle a eu comme cadeau les papiers attestant qu'elle avait changé de nom de famille. Sans doute l'un de ses plus beaux cadeaux. Prénom(s) ≈ Ses parents l'ont nommés Leolhia mais en arrivant en Amérique, elle s'est fait appeler par son second prénom, Azélia. Âge ≈ 30 ans. Cap très dur à passer. Date,lieu de naissance ≈ 01 février 1985 à Stockholm. Origines,Nationalité ≈ Suédoise et Américaine. Elle a aquis la nationalité américaine en arrivant ici. Métier/étude ≈ Gérante de sa propre pâtisserie. Vous la connaissez sans doute, elle fait des délices. Orientation sexuelle ≈ Hétérosexuelle. Les hommes, il n'y a que ça de vrai pour la brune. Statut Matrimonial ≈ Célibataire, perdue sentimentalement parlant. Famille ≈ Elle ne veut plus entendre parler de ses parents. Pour elle, la seule personne qui l'ait élevé c'est sa grand mère. De plus, maintenant elle a sa propre famille.  Date d'arrivée ≈ Après être arrivée à l'âge de 13 ans, Azélia est repartie il y a cinq ans et elle est revenue il y a deux ans. Autant dire qu'elle aime partir et revenir mais cette fois c'est différent, elle ne compte plus repartir. Groupe ≈ you're the migratory bird ... Crédit(s) ≈moonchild-gifs. & Fae.

C’est dur quand les gens te manquent. Mais ça veut dire que tu étais chanceux, que tu avais quelqu’un dans ta vie, quelqu’un d’assez important pour te manquer.

(+) Amusante (-) Colérique (+) Travailleuse (-) Distante (+) Posée (-) Susceptible (+) Fidèle (-) Stressée (+) Protectrice (-) Jalouse (+) Maman poule (-) N'a pas confiance en elle (+) On peut compter sur elle en général (-) Secrète
(1) Enfant battue, sa plus grosse peur est de faire pareil à sa fille. (2) Malgré son métier, elle est bien plus salée que sucrée.   (3) Elle a ratée 4 fois son permis, quand elle l'a eu, elle a eu l'impression que son inspecteur lui a donné par pitié. (4) Elle a eu une période végétarienne mais ça c'est derrière elle désormais. (5) Elle porte toujours des chaussures à talons, bien trop complexée par sa petite taille. Les ballerines ? Trop peu pour elle.  (6) Elle ne boit pas beaucoup d'alcool, elle a peur de ses actions sous l'emprise de l'alcool mais elle tient très bien la téquila.   (7) Violente, elle se controle désormais et peu de monde le sait mais elle va souveant en salle de boxe pour se défouler.   (8) Elle est très bavarde, peut-être même trop mais quand elle ne sait pas où se mettre elle est au contraire assez muette. (9) Elle n'a pas la main verte, elle ne sait pas garder envie la moindre plante. Ne vous étonnez pas si vous n'en voyez jamais chez elle.  (10) Elle adore les chats mais malheureusement en est allergique. Elle n'a pas pu en avoir de toute sa vie. (11) Elle tient sa passion pour la patisserie de sa grand mère qui lui a beaucoup appris.  (12) Elle a horreur de l'odeur de la cigarette, cela lui donne envie de vomir. C'est étrange puisqu'elle-même elle fume. (13) Elle a une peur bleue des serpents et des reptiles en général. Ce ne sont pourtant pas sa plus grande peur, sa plus grande peur a toujours été son père qui n'est surement plus de ce monde. (14) Peu de monde le sait mais elle a horreur de dormir dans le noir. C'est pour cette raison qu'elle ne ferme jamais ses volets afin d'avoir la lumière des lampadaires qui éclaire sa chambre.   (15) Elle ferait absolument tout pour ses proches. C'est ce qui compte le plus pour elle, en priorité Malia et Mason.


Code:
<pris> ≈</pris> Rachel Bilson feat Azélia L. Murphy


Dernière édition par Azélia L. Murphy le Dim 10 Jan - 0:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: AZ ▬ Chaque journée que tu perds à attendre, c’est une journée de plus que tu ne passeras pas avec lui.    AZ ▬ Chaque journée que tu perds à attendre, c’est une journée de plus que tu ne passeras pas avec lui.  EmptyDim 10 Jan - 0:08




Il y aura toujours quelque chose pour détruire nos vies. La seule question est : « qu’est-ce qui va nous tomber dessus en premier ? ». On est toujours au bord du gouffre.

JANVIER 2014, cabinet d'un thérapeute. Denver.
« Bonjour Mlle Murphy, comment allez-vous ? » Comment ça comment elle va ? Il parle de quoi là ? De comment elle va là à cet instant ou en général ? Parce qu’il faut bien l’avouer, elle ne va pas bien dans la vie de tous les jours mais pour une fois en entrant dans le cabinet du psychologue qu’elle suit depuis maintenant trois ans, elle n’est pas sur les nerfs et ce n’est pas avec une boule au ventre qu’elle est venue, comme c’est le cas habituellement. « Ca va bien, parfaitement bien. Et vous docteur ? » C’est mauvais signe et il le sait. Quand Azélia ne veut pas parler d’elle, elle retourne les questions, c’est ainsi qu’elle procède et il le sait très bien. Il a passé tellement d’heures à l’analyser alors qu’elle avait du mal à se confier, alors qu’elle ne parlait pas alors que c’était elle qui était à l’origine de cette idée de thérapie. Azélia le devait, elle le savait, elle voulait aller mieux alors c’était le mieux à faire. Ca restait tout de même difficile. « Ca va bien merci ! » Et comme à chaque fois il se tut, la laissant prendre le temps et parler d’elle-même. Et comme à chaque fois, elle repensait à la même chose, son état. Oui elle allait bien sur le coup mais en réalité elle n’allait pas si bien que cela. Elle a beau faire semblant, c’est dans la peau, elle n’ira jamais bien parce qu’elle n’a pas réussi à faire un trait sur son enfance où elle a énormément souffert. Elle aurait pu avoir une vie tranquille, elle avait commencé comme ça d’ailleurs. Mais la vie est une chienne parfois, il avait fallu que sa mère soit amoureuse d’un connard, son père pour que sa vie ne soit pas agréable. Si les premières années de sa vie en Suède, là où était native son père et où sa mère était partie pour les études, avaient été plus ou moins heureuse, ce n’est pas resté longtemps ainsi. Si bien qu’elle ne se souvient même pas d’une anecdote à raconter où elle a été heureuse la bas. Après tout, elle avait quatre ans quand son père s’est fait licencier pour faute grave, ce qu’elle n’a jamais pu en savoir davantage, il s’est mis alors à picoler et la vie de merde à commencer pour la petite Azélia.

Flash-Back, Azélia a 13 ans :
Azélia n’a que treize ans à cette époque et le moment qu’elle a tant redouté est arrivée. Nous sommes en avril et le module de son programme de sport a changé. Elle va avoir piscine. La jeune fille a essayé encore et encore de pouvoir se faire dispenser de cette matière. Soit disant elle ne savait pas nager, qu’elle était allergique au chlore et toutes ses excuses qu’elle a essayé de faire croire sans succès. Comment faire comprendre à ses professeurs qu’elle a honte de se montrer sans leur dire la vérité ? Azélia n’avait pas dormi de la nuit, est-ce pour la natation ou parce qu’elle avait peur que son père se réveille de devant la télévision fou furieux pour elle ne savait quelle raison, simplement parce qu’il est totalement torché ? Au moment venu, elle avait encore une fois tentée en disant avec son professeur, comme quoi elle était pudique et avait honte de son corps, ce qui n’était pas totalement faux. Encore une fois, ce fut un refus. Ce fut donc aux vestiaires qu’elle se dévoila les bras et les jambes nus, elle qui ne mettait que des vêtements longs pour se cacher, ses camarades virent ses bleus qu’elle avait sur une bonne partie de son corps. Une de ses amies, inquiète pour elle est allée voir leur professeur afin de prévenir qu’il y avait surement un problème. Le cours fut annulé, Azélia a été convoquée chez le principal et elle a longuement été questionnée. « Je me suis simplement cognée cette nuit. » Elle essayait de se justifier mais en voyant les échanges de regards, elle comprit que c’était peine perdue. Toutefois, elle préférait continuer dans son mensonge plutôt que d’avouer la vérité. En sortant du bureau, elle comprit qu’il y allait avoir des histoires et qu’il ne fallait pas que son père l’apprenne sinon elle allait tout prendre ce soir.
Fin du Flash-Back.

Quand elle est rentrée chez elle, elle ne se doutait pas une seule seconde que c’était la dernière soirée qu’elle a passé la bas. En effet, le principal a appelé les services sociaux et… Bref, elle sortit de ses pensées par les paroles de son psychologue qui finalement avait pris la parole. « J’ai appris que votre rêve de monter votre propre pâtisserie est en train de se réaliser, c’est bien cela ? » Comment pouvait-il le savoir ? Ok elle lui a déjà parlé de son rêve, mais jamais elle ne lui a dit que c’était en train de concrétiser. Azélia a mis de l’argent de côté depuis ses trois dernières années, elle voulait que ça lui serve pour quelque chose de concret. C’est alors qu’on l’a poussé à aller voir son banquier pour faire un prêt et a déjà pris rendez-vous avec un agent immobilier pour se trouver un local. Elle devrait être heureuse, c’est son rêve qui se réalise. Pourtant le faire ici à Denver où elle vit depuis qu’elle a fui, c’est loin d’être son rêve. Elle aurait tellement voulu le faire à Marlow Spring, là où elle a connu tellement de choses et où à commencer sa nouvelle vie.

Flash-Back, Azélia a  15 ans :
« Tu vas voir, tu vas être bien ici. » Sa grand-mère qu’elle n’a vu que quelques fois par an, pour des vacances mais pas plus était venue la chercher à l’aéroport où une assistante sociale avait fait le vol avec elle. Elle ne la connaissait pas beaucoup, elle n’a pas vraiment vu beaucoup sa famille, sa mère n’était pas proche d’eux. Ça lui faisait bizarre de la voir mais ça lui faisait un bien fou. C’était signe qu’elle allait aller bien. Pour sa nouvelle vie, elle a même changé de prénom, pour bien commencer à zéro. Fini sa vie passée, elle pouvait commencer sa vie comme elle le souhaitait et surtout, sans ses parents. Sa mère n’a pas réussi à quitter son père, elle a donc laissé sa fille partir chez sa propre mère, les parents d’Azélia ayant tous les deux perdues sa garde. « Oui, je suis sure que oui ! » Pour une fois, la brune souriait, elle savait que ce soir elle n’allait pas se faire frapper par son père. Elle allait pouvoir avoir la vie qu’elle espérait, ou du moins en partie. « J’ai prévenu les autres, ils sont ravis de faire ta connaissance demain ! » Par les autres, sa grand-mère parlait de ses oncles, tantes, cousins et cousines qu’elle ne connaissait pas. Dans sa famille, sa grand-mère était la seule qu’elle avait déjà vue. « Ah bon ? » Oui, sa mère était considérait comme une ratée. Après tout elle est tombée amoureuse du mauvais garçon et a tout quitté pour lui, arrêtant tout contact avec les Murphy. Azélia trouvait donc bizarre qu’ils soient heureux de la voir. « Oui, ils viennent d’ailleurs manger à la maison demain pour te rencontrer. » C’est donc ainsi qu’elle a recommencé sa vie à zéro avec les Murphy, sa nouvelle famille.
Fin du Flash-Back

« C’est exact ! C’est mon rêve qui se réalise, je ne pourrais pas être plus heureuse… » FAUX « Je crois que j’ai besoin de ça pour m’épanouir… » ENCORE FAUX. « J’ai vraiment hâte de pouvoir l’ouvrir, ça fait des mois que je m’y prépare. » Ca c’est vrai par contre. Toutefois la pâtisserie est loin d’être ouverte. Disons que c’est surtout la paperasse dont elle s’est occupée. Il lui reste un tas de choses à faire encore et même si elle a hâte, elle préfère prendre son temps afin que tout soit parfait. La pâtisserie représente tellement de choses pour elle. C’est ça l’un des premiers sujets de conversation avec sa grande mère quand elle l’a accueilli chez elle. C’est ce qui l’a permis de tenir depuis toujours. Dès qu’elle ne va pas bien, elle fait des gâteaux, gâteaux qu’elle ne mange pas puisqu’elle n’est pas bien fan, elle se contente de les faire c’est tout. Et puis… C’est dans une pâtisserie qu’elle a rencontré Mason…

Flash-Back, Azélia a vingt-trois ans.
Un an, cela fait maintenant un an qu’ils sont ensemble et autant dire que la jolie brune est heureuse à ses côtés. Un an plus tôt, Azélia travaillait déjà dans une pâtisserie mais en tant que simple employée qui passait plus de temps à les vendre plutôt qu’à les faire. Si elle râle de ce boulot, à cette époque elle en était bien contente, elle travaillait là où elle voulait et ne suivait pas l’exemple de certains de ses amis qui ont fait ce que papa et maman voulaient qu’ils fassent. D’ailleurs, sa grand-mère la poussait dans cette voie. C’est ainsi qu’elle vend en pâtisserie et prend des cours particulier le soir. Oui, la pâtisserie prenait une grande place dans sa vie quand elle a fait la connaissance de Mason. Lui-même était déjà flic, il passait souvent prendre des pâtisseries pour ses collègues et lui et puis, ça c’est fait naturellement en fait. Azélia sait qu’avec lui, elle n’a pas à s’en faire, du moins elle le pense en tout cas. Pourtant ce soir, ce n’est pas pour une soirée romantique, c’est avec le travail de Mason qu’ils se sont croisés par hasard. En effet… Azélia était en train de se battre avec une parfaite inconnue quand il est arrivé pour les séparer, au départ sans savoir que l’une des deux se trouvait être sa petite amie. « Mais qu’est-ce qu’il t’a pris Az ? Non mais vas-y expliques moi quand je ne comprends rien de rien là » Le pire dans tout cela ? C’est qu’Az elle-même ne sait pas ce qu’il s’est passé. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle a été la première à sauter sur l’autre. « Rien ne t’inquiètes pas, juste une petite embrouille… » Tenta-t-elle de s’expliquer. Pourtant elle n’est pas du genre à en venir à main, pourtant, ce n’est qu’en apparence il faut croire. « Arrêtes, je sais que ce n’est pas vrai. Ce n’est pas ton genre ! Et puis elle a limite le nez cassé alors me dis pas que c’est rien. » Et c’est ainsi qu’elle a fondu en larmes devant un Mason complètement perdu mais qui était tout de même venu la prendre dans ses bras. « Bébé ce n’est pas de ma faute je… » Et c’est ainsi qu’elle lui a tout expliqué, son enfance, son père mais aussi les crises qu’elle a depuis des années. Elle lui expliqua le fait que depuis quelques années, elle est violente, sans qu’elle-même ne s’en rende compte. C’est devenu naturel.
Fin du Flash-Back.

En repensant à lui, la jolie brune sentit une énorme boule se former dans son ventre et lui faire hyper mal. Oui, repenser à lui après tout ce qu’elle lui a fait c’était compliqué. Il est le seul homme qu’elle ait véritablement aimé, le seul pour qui elle aurait tout à fait à une époque. Celui avec qui elle voulait passer sa vie, avec qui elle voulait former une famille et surtout, le seul à pouvoir la calmer lorsque l’une de ses crises faisait surfaces. Du moins, lorsqu’il était présent, cela va de soi. Alors que son psy commençait un monologue comme quoi c’était bien qu’elle ait une ambition, que c’était bon signe, que ça montrait qu’elle avançait dans la vie blablabla. En réalité, elle ne l’écoutait même pas. Trop perdue dans ses pensées, Azélia repensait à son problème et justement une des fois où Mason n’a pas été présent lors d’une de ses nombreuses crises.

Flash-Back, Azélia a 24 ans.
Une crise, une nouvelle crise dans la rue, alors que l’agitation se faisait sentir et pour cause, il y avait un incendie et les pompiers étaient déjà sur les lieux. Azélia avait légèrement péter un plomb mais heureusement il y avait personne, du moins c’est bien ce qu’elle pensait en tout cas. « Est-ce que ça va aller ? » Azélia sursauta. Elle ne savait pas que quelqu’un était là. Ça voulait donc dire que cette inconnue l’avait vu. « Oui oui, c’est ce n’est rien. » Dit-elle avec un sourire, essayant de faire croire qu’elle disait la vérité. « Vous feriez peut-être bien de vous faire ausculter. » Elle s’était coupée avec un débris de verre mais c’est tout. « Ce n’est vraiment rien, je me suis simplement coupée. Je vais passer la coupure sous l’eau chez moi et ça ira. » Oui, ce n’était rien, ça aurait pu être pire au vu des autres victimes. Sans savoir pourquoi, elle commença à se confier à cette inconnue. « Je… Il y a quelqu’un que je connais, je n’ai pas envie qu’elle me voit dans cet état donc je vais attendre ici le temps qu’il reste là » Elle parlait de l'une de ses cousines qui n'était pas loin, elle l'avait vu et elle ne voulait pas qu’elle la voit dans cet état et qu’elle lui pose des questions ou encore en parle à la famille qui ne savent rien de son histoire, pas même de la raison de pourquoi ses parents ont perdu sa garde. « Ne dites pas n’importe quoi, je vais m’assurer qu’elle ne vous voit pas, ce n’est rien. » C'était une simple inconnue mais elle l'a quand même aidé. Pourquoi ? Azélia ne sait pas mais elle ne va pas s’en plaindre.
Fin du Flash-Back.

Même avec les années, peu de personne dans sa famille n'a su sur son passé. Seule l'une de ses cousines est au courant de son passé. En même temps elle est comme une soeur pour elle alors forcément, elle s'est confiée. Oui elle s'est confiée mais aux autres non. Elle ne voulait pas qu'ils la voient différément, qu'ils la regardent avec une certaine pitiée. Elle ne les pas vu depuis son départ. Ca fait bizarre, elle est devenue proche d'eux depuis son arrivée ici. Mason et son emménagement ici, ce sont deux choses qui lui font mal et dont elle essaye de penser le moins souvent possible. Azélia s’en veut pour tellement de choses et ces deux petites choses, enfin si on peut dire petites, regroupent une seule et même grosse erreur. La plus grosse erreur de sa vie, celle qu’elle regrette presque chaque jour. Azélia ne peut pas fermer les yeux y penser, sans regretter et à chaque fois, elle a juste envie d’une chose, pleurer et retourner à Marlow Spring. Mais il ne faut pas, si elle est partie c’est bien pour une raison, pour les protéger tous les deux… Mason et sa fille…

Flash-Back, Azélia a presque 25 ans :
Après un travail intensif pour mettre au monde sa petite fille qu’elle portait depuis un peu plus de huit mois et demi et Azélia était totalement épuisée. Mason a côté d’elle, portait leur fille, il avait l’air totalement ravie. Depuis l’annonce de sa grossesse, ils avaient eu pleins de projet de famille en tête. Ils vivaient ensemble depuis quelques temps déjà, fonder une famille c’était dans la suite logique des choses. Az‘ avait pleuré de joie en apprenant que c’était une fille qu’elle portait, là à cet instant, elle pleurait oui, mais ce n’était pas de joie. « Je suis désolée Mason, vraiment. » Ce n’est pas courant qu’elle l’appelle par son prénom. Ça fait un moment maintenant qu’elle lui donne des surnoms mais là non. Et comme s’il avait compris ce qu’elle était en train de faire, il resta un moment silencieux avant de continuer. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Ça aurait dû être leur plus beau jour de leur vie, c’était le cas en quelque sorte mais elle avait tout de même cette tristesse. Oui parce qu’elle est sur le point de tout foutre en l’air. « Je ne peux pas, je ne peux pas être mère. J’en ai pas la force je… » Elle en avait l’envie et la force mais elle a tellement peur, tellement peur d’être une mauvaise mère. Elle n’a jamais vraiment eu de bon exemple sur ce point, celle qui s’est le mieux occupée d’elle, c’est sa grand-mère. Elle ne veut pas être comme son père et avec son problème, c’est peut-être ce qui l’attend. « Tu n’es pas ton père, tu peux pas nous laisser, la laisser, me laisser. » Elle n’a pas la force de partir mais c’est le mieux pour tout le monde, elle veut les protéger. « J’ai besoin de me reposer, je suis fatiguée, Laisses moi s’il te plait ! » Il fallait qu’elle lui demande de partir car sinon elle allait encore plus s’attacher à sa fille qu’elle allait laisser tomber et elle allait encore plus souffrir. « Très bien, je te laisse dormir mais je repasse bientôt, on en reparlera. » Pourtant, ils ne l’ont pas eu cette discussion. Quand il est revenu pour la voir, elle a fait semblant de dormir, puis elle est partie, contre l’avis du médecin. Seulement en allant dans leur maison pour faire ses bagages, il était là, surpris de la voir ici. « Bébé tu… Qu’est-ce que tu fais là ? Pourquoi tu ne m’as pas prévenu que tu sortais, je serais venu te chercher et… » Il comprit alors la raison de sa venue car son regard était fuyant. Elle n’a pas vu leur fille depuis la seule fois où elle l’avait eu dans ses bras quelques minutes avant qu’elle ne la passe à Mason de peur de lui faire mal. « Je suis désolée, c’est mieux pour tout le monde je… Tu seras mieux sans moi. Tiens, je t’ai écrit une lettre, tout ce qu’il y a d’écrit, c’est vrai. » Elle est alors partie prendre quelques affaires puis elle est partie, sans le moindre regard pour son homme qui était aujourd’hui son ex petit ami. Juste un simple « Adieu. » Dans sa lettre elle lui a écrit une tonne d’excuses, lui a dit tout ce qu’elle ressentait et puis un tas d’autres choses en plus. Elle a abandonné son homme et sa fille et ça, elle ne pourrait pas se le pardonner.
Fin du Flash-Back.

« Je ne peux pas ouvrir ma pâtisserie ici, je ne peux pas, je n’arriverais jamais à être épanouis, à être ici… Ma fille me manque, je ne peux pas faire des rêves et les réaliser puisque ce que je rêve le plus, c’est la retrouver, les retrouver tous les deux et je… Je ne peux pas. » Et là voilà en pleure. Penser à sa fille, penser à son ex petit ami la mettait toujours dans cet état là et c’est loin d’être la première fois qu’elle se met dans un état comme celui-ci devant son psychologue. En même temps, elle le consulte pour aller mieux et ce depuis son départ. Il lui a été d’une grande aide, pourtant elle ne peut pas s’empêcher de pleurer encore et encore. « Mlle Murphy, vous savez très bien que vous êtes prête à être mère, à refaire partie de la vie de votre fille. Vous savez très bien que vous allez mieux et que vous allait être une excellente mère. » Ca, c’est tout ce qu’elle espère être. Pourtant, elle a tellement peur, qu’elle ne tente même pas de l’être. Alors que ses larmes continuaient de couler sur ses joues, elle regardait par la fenêtre, sans fixer de point particulier, juste pour ne pas regarder son psychologue, qui continuait de parler. « Vous me l’avez-vous-même il y a quelques semaines, quand vous être revenue de Stockholm. Vous allez être une bonne mère, vous le savez, vous n’allez pas être comme votre père » … Il a raison, elle le sait puisque c’est elle-même qui lui a confié ça en rentrant de Stockholm, là où elle a revu ses parents qu’elle n’avait pas vu depuis plus de quatorze ans…


Flash-Back, quelques jours plus tot :

Elle a reçu un appel de sa mère il y a quelques temps, pour lui dire que son père avait un cancer et elle a décidé de revenir à Stockholm pour quelques temps, pas pour son père, mais seulement pour sa mère. Durant tout son séjour la bas, elle a seulement passé du temps avec sa mère, puisqu’elle a refusé d’aller rendre visite à l’homme qui l’avait tellement fait souffrir lorsqu’elle était enfant, à l’hôpital. Seulement, le dernier jour, elle a réussi à vaincre ses vieux démons et est allée le voir. Mr Zimmerman semblait être heureux de la voir. Durant un moment il y a eu un énorme blanc, jusqu’à que le père propose à sa fille de s’asseoir à côté de lui, pour qu’ils puissent tous les deux parler. « Ce n’est pas la peine. Ce que je viens te dire est assez brève. Je te déteste », « Léo’… », Son surnom quand elle était enfant grâce à son premier prénom, prénom qu’elle a souhaité changé en emménageant aux Etats Unis. « Laisses-moi finir, de toute façon je ne veux même pas t’écouter. Tu as détruit toute ma vie. J’ai eu une enfance de merde, et ça à cause de toi et maintenant que j’avais enfin une vie de rêve, j’ai dû tout quitter à cause de toi. Tout simplement parce que j’ai dû abandonner ma fille, de peur d’être comme toi. Mais maintenant que je te vois, je me dis que j’ai fait une belle connerie, jamais je ne pourrais être un salaud comme toi. J’ai toujours voulu que tu meures pour le mal que tu m’as fait. Quand j’ai appris pour ton cancer, je m’en suis voulu d’avoir voulu cela, mais maintenant, de me retrouver en face de toi, me rappelle que de toute façon, t’es déjà mort pour moi », La jeune femme allait partir de la chambre, lorsqu’elle vu sa mère, les larmes aux yeux, à la porte. « Ma chérie… », « Toi aussi maman je ne veux plus te voir. Tu m’as peut-être pas frappé quand j’étais petite, mais ton seul rôle était de me protéger, et même ça tu n’as pas réussi. » Voilà la dernière conversation que la demoiselle a eu avec ces parents.
Fin du Flash-Back.

« Je… Je… il faut que je retourne à Marlow Spring. Vous avez raison, je le dois, je dois faire ça… » Et c’est ainsi qu’ils ont continué à parler. Elle était guérit, ça fait quelques semaine, voir mois maintenant qu’il le lui dit et maintenant elle a confiance en elle. Elle ne lui fera aucun mal, elle ne sera pas comme son père. C’est ainsi qu’elle eut sa toute dernière séance qu’elle fit ses bagages et qu’elle revenue, pleins d’espoir, à Marlow Spring.

JANVIER 2016, pâtisserie.
« Je vous souhaite une bonne journée » Toute souriante, Azélia salua le petit couple qui venait d'acheter des pâtisseries. Ça va bientôt faire un an qu'elle a ouvert cette dite pâtisserie ici à Marlow Spring. Du moins, ça fait bientôt deux ans qu'elle a remis un pied dans cette ville où elle a tant vécu. Entre ses souvenirs avec sa famille, avec Mason ou bien sa grossesse et la présence de sa propre fille dans ses lieux, forcément ça lui donne une grande importance. Si tout n'était pas très beau et rose au départ des retrouvailles avec son ancien petit ami. Il lui en voulait, elle ne pouvait que le comprendre même si elle regrettait tout ceci. Elle n'avait qu'une envie, retrouver sa fille, sa vie et elle le savait, ça allait être compliqué. Au fil des mois, ils se sont revus et il faut croire que la rancune qu'il pouvait avoir pour lui avait baissé étant donné qu'elle a pu rencontrer sa fille, Malia, la plus belle à ses yeux et sans doute aux yeux de Mason également. Ce n'était pas bien facile au début, en même temps, elle se sentait tellement stupide par ses actes et tout ce qu'elle avait pu faire. Abandonner sa fille, briser le cœur de son petit ami de l'époque, tout ceci, elle le regrette, mais elle ne pouvait que se rattraper. En même temps, elle n'avait pas le moindre moyen pour revenir en arrière. En parallèle, elle a eu la chance de trouver un lieu assez bien placé pour ouvrir sa pâtisserie, avec les nouvelles dispositions mises en place pour faire venir du monde, autant dire que ça tombait bien pour ouvrir sa propre entreprise. À la voir là, il faut croire qu'elle a bien réussi son défi. Entre ça et le fait de revoir régulièrement sa fille, autant dire que la vie lui sourit en ce moment. La seule petite chose qui cloche peut-être, c'est l'ambiguïté qu'elle ressent pour son ex petit ami. Elle ne veut pas que les choses soient encore plus compliquées qu'elles ne le sont déjà alors elle se comporte comme une amie auprès de Mason. Se prendre un vent ? Bousiller le quotidien de sa fille, ou du moins encore plus qu'elle ne l'a fait en rembarquant dans sa vie sans prévenir ? Non, elle ne veut pas prendre le moindre risque, il y a bien trop à perdre. Sa fille, en premier lieu, mais aussi cette complicité retrouvée auprès de Mason. Non, elle ne peut pas mettre tout ça en l'air tout ça parce que Mason lui manque si elle sait desceller ses sentiments, il y a trop de chose qu'elle pourrait perdre. Elle a suffisamment fait d'erreurs comme ça par le passé alors elle préfère ignorer tout cela, au moins, elle ne se prend pas la tête avec ça, ou du moins elle essaye en tout cas.

Autant dire qu'elle est contente du bout de chemin qu'elle a pu faire depuis son retour dans cette petite ville qui lui manquait tant. Sa famille, sa fille, Mason, ses amis, autant dire que tout ceci, c'était important pour elle et il fallait qu'elle parte pour s'en rendre exactement compte. Au moins désormais, elle voit souvent sa fille, elle l'a entendu l'appeler maman et quand elle voit Mason ils parlent et ne se crient pas dessus, c'est déjà ça. À voir pour la suite mais vu comment c'est parti, elle n'est pas pressée de voir tout ceci.

et moi c'est ...
Petit_Biscuit/Cléo
Hello les pandas, Cléo est dans la place. Tu es une fille/homme ? Je sais pas Surprised On me l'a jamais dit Surprised Ton petit âge ? 21 ans, j'peux aller boire en Alabama  ananas Tu viens d'où ? Mars Tu es venue ici pourquoi ? Parce qu'on a la classe  cat smile Ton personnage est un personnage inventé/scénario ? Inventé, what else ?  very cool   Tu es un double compte ? J'suis pas schizo voyons (a) Autres chose à dire ? Un court poème : Le ciel !


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